Champ captant des Landes de Médoc.
Le projet propose l'implantation de forages pour un prélèvement de 10 M de m3/an dans la nappe de l'oligocène du littoral, au profit de Bordeaux-Métropole. Cette nappe alimente 24 communes du littoral girondin.
Depuis 2014, VLF suit attentivement ce dossier qui soulève trois questions :
Quels seront les impacts sur la nappe de surface et la sylviculture?
Quel partage de la ressource entre Bordeaux-Métropole et les communes du littoral?
Quelles garanties de gestion durable d la ressource?
Le débat s'est à ce jour concentré sur la première question sans apporter de réponses indiscutables. Les deux autres questions restent sans réponse.
A la suite de la concertation préalable, un comité de suivi a été mis en place et VLF y participe.Une expertise indépendante confiée à un expert canadien n'apporte pas tous les éclairages souhaités.Les conclusions du BRGM, tirées du forage expérimental sur la commune du Temple, slon lesquelles l'impact sur la nappe de surface serait nul ne paraissent pas établies.
Association agréée
Vive la Forêt
Projet PURE SALMON Le Verdon-sur-Mer
Ce projet, porté par un fond d'investissement singapourien, prévoit une production de 10 000 t de saumon par an.VLF, fidèle à sa pratique, atte,d de pouvoir consulter le détail du dossier de demande d'autorisation environnementale pour se prononcer. Cepndant, les éléments recuillis à ce jour font naître des inquiétudes.
Le projet HORZEO. Parc photovoltaïque de 800 ha en forêt à Saucats.
Le projet très controversé a donné lieu à un débat pubic qui s'est achevé en janvier 2022. Les porteurs ont procédé à des ajustements : réduction de la superficie à 800 ha contre 1000 ha à l'origine,déplacement hors site du centre de données et de l'électrolyseur pour un coût estimé à 600 millions d'euros.
VLF a déposé dans le cadre du débat public un cahier d'acteur sur le projet.
Les porteurs ont décidé de poursuivre le projet. Pour éviter les rigueurs de la loi "accélération des énergies renouvelables" qui proscrit les défrichements supérieurs à 25 ha, à l'instigation du préfet, le dossier a été déposé début mars 2024 juste avanr la date d'entrée en vigueur de la loi ! Cependant, le projet semble aujourd'hui être dans l'impasse.Il ne figure pas dans la liste des projets d'envergure nationale ou européenne d'intérêt général majeur qui permet de ne pas imputer aux collectivités locales l'artificialisation du sol générée par le projet. Il faudrait alors imputer à la communauté de communes "Montesquieu" cette artificialisation. C'est impossible car la loi "climat et résilience" de 2021 fixe l'objectif intermédiaire de réduction de 50% la consommation d'espaces naturels, agricoles ou forestiers sur la période 2021-2031.
A l'affiche
Localement, le projet soulève de l'inquiétude.